• RUSH : Génies Conceptuels

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    Figures de proue du techno rock progressif et des concepts science-fiction très élaborés, RUSH a gravi les échelons du succès, lentement mais sûrement , animé d’un constant besoin de renouvellement et d’innovation qui l’a mené toujours plus loin dans le domaine de l’exploration musicale.

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    Longtemps dénigré par les médias, traité de fachiste (sus à certains textes franchement situés à droite) RUSH n’en ai pas moins parvenu , contre vents et marées, à s’établir sur la scène rock et garnir ses murs de disques d’or et de platines.

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    ALEX LIFESON (guitares), GEDDY LEE (vocaux, basse, synthés) et NEIL PEART (batterie) n’occasionnent pas de grands délires chez nous, où annoncés 2 fois en tout et pour tout en 11 ans de carrière, ils ne devaient jamais jouer, pour diverses raisons.

    Un public RUSH existe pourtant bel et bien en France. GEDDY LEE, lors d’une interview parisienne, semblait réellement désolé de n’avoir pas encore foulé les planches de notre belle ville et émettait le désir de pallier à cette carence en nous rendant visite très bientôt et pour de bon cette fois ! Cela se passait en mai 83. On attends toujours !! Brossons rapidement un portrait des 3 héros de l’histoire, avant de s’y plonger.

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    ALEX LIFESON commence la guitare à 12 ans, après une tentative ratée vers le violon. Influencé par ERIC CLAPTON , JEFF BECK, JIMI HENDRIX et JIMMY PAGE, il étudie la guitare classique pendant 1 an ½ avec un copain de lycée et continue son apprentissage seul. ALEX est aussi un fin gourmet et un passionné d’aviation. Il possède d’ailleurs une licence de pilote. Son jeu s’apparente assez à celui de J. PAGE dans les 1er albums de RUSH, pour ensuite se développer et acquérir une personnalité propre. Il avoue que le facteur clé de son style de guitare est la spontanéité.

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    GEDDY LEE est né le 29 juin 53. Ila déclaré un jour que s’il avait reçu un nickel (5 cents US) pour chaque insulte à propos de sa voix, il serait probablement millionnaire ! Evidemment, sa voix haut perchée est assez surprenante mais beaucoup admettent que sa façon de chanter correspond tout à fait au style de RUSH. Mais GEDDY, qui est à l’origine un guitariste rythmique, possède un jeu de basse assez extraordinaire qui lui a valu respect et admiration. C’est en 77 qu’il s’est tournée vers les synthés, pour apporter un son nouveau à sa musique. Réalisant que ces instruments devenaient pour lui une bonne source d’inspiration, il s’en est depuis servi régulièrement. GEDDY compose ses morceaux aux synthés ou à la guitare ; rarement sur sa basse qui, dit-il n’est pas l’idéal pour trouver une mélodie. Amateur de tennis et de baseball, LEE a également produit en 83, le 1er album des BOYS BRIGADE (groupe Canadien) et exprime le désir d’enregistrer un album solo. Mais seulement lorsqu’il aura du temps libre, ce qui ne semble pas être le cas actuellement.

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    NEIL PEART a débuté la batterie à 13 ans. Très influencé par KEITH MOON, il  s’est ensuite tourné vers des gens plus techniques comme CARL PALMER et BILL BRUFORD. NEIL est non seulement l’un des batteurs les plus talentueux de sa génération, mais aussi un lyriste extrêmement prolifique. Fana de littérature, il marque une nette préférence pour les romans de science-fiction, qui sont pour lui, une forme d’évasion à la grise réalité du monde environnant. On ne sait pas grand chose de NEIL PEART, qui est le plus réservé des 3 membres de RUSH et qui tient plus que tout à préserver sa vie privée, mais une chose est certaine, cet homme est un véritable artiste.

    C’est en septembre 68, qu’ALEX LIFESON (guitares), JOHN RUTSEY (batterie) et JEFF JONES (basse) donnent leur 1er concert dans une vieille église de Toronto. JEFF JONES, qui a un tas d’autres engagements avec différents groupes, quitte RUSH. GEDDY LEE entre alors en jeu. Le trio, dont la moyenne d’âge est de 15 ans, poursuit ses études au lycée et se retrouve le soir pour répéter et jouer le week-end devant 30 à 40 personnes, pour la somme de 25 à 30 dollars le gig ; ce qui n’était pas si mal pour l’époque. En mars 69, un pianiste les rejoint, qui n’est autre que le beau-frère de GEDDY. Au bout de 6 mois, las de stagner dans les clubs, il s’en retourne chez lui, suivit de GEDDY.

    Continuer à 2 ? Non ; chacun réintègre son home. Plusieurs mois s’écoulent avant qu’ALEX, JOHN et GEDDY ne se réunissent à nouveau avec la ferme intention de se relancer à fond sur la piste. Chance pour eux, à la même époque, la majorité passe de 21 à 18 ans ; ce qui leur permet de se consacrer entièrement à la musique et de bosser en professionnels dès l’année 72. Le point de mire du trio est avant tout de donner concert sur concert afin de réunir assez d’argent pour enregistrer un album. Fin 73, au Toronto Concert Hall, RUSH ouvre pour les NEW YORK DOLLS, ce qui leur apporte des gains supplémentaires.

    Malheureusement, leur musique, jugée non commerciale, n’intéresse pas les maisons de disques. Catalogué comme « trop heavy avec un chanteur à la voix folle » RUSH en est réduit à réaliser son 1er essai par ses propres moyens, aidé de leur manager RAY DANIELS et de son second VIC WILSON. ALEX, GEDDY et JOHN, sur scène toute la journée, sont obligés d’entrer en studio la nuit. L’enregistrement dure à peine une semaine, mais les musiciens sont harassés. « RUSH » (74) est, à la base, un album de Heavy Metal, très inspiré de LED ZEP, et qui ne possède rien de réellement original.

    La réputation du trio s’améliore légèrement lorsqu’une très grosse radio de Cleveland se met à les programmer fréquemment. L’oreille branchée sur WMMS, ATI Records (une agence de New York) qui flaire une bonne affaire, organise quelques concerts US pour RUSH qui est alors signé par MERCURY. Mais un autre problème se pose. JOHN RUTSEY, qui est un type angoissé, mal dans sa peau, lunatique, abandonne ses deux compagnons. Il s’est aujourd’hui reconverti dans le Body Building !

    Le 29 Juin (date anniversaire de GEDDY) NEIL PEART fait son entrée au sein de RUSH. NEIL a joué avec diverses formations avant de s’installer un an et demi en Angleterre d’où il revint déçu par ce qui s’y passait musicalement. C’est à son retour qu’on le sollicite pour rejoindre LEE et LIFESON. « Neil s’est très vite adapté. Après 1 mois 1/2 , nous avions l’impression qu’il avait toujours été avec nous ». Le 14 août, ils ouvrent pour URIAH HEEP à Pittsburg (USA) devant 11500 personnes.

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    Commence alors une période de Road Life à travers les Etats-Unis et le Canada, où ils joueront au côté de BOC et RORY GALLAGHER, entre autres. A la fin de l’année, 75000 copies de leur 1er LP étaient vendues.

    C’est en janvier 75 qu’ils s’enferment aux Toronto Sound Studios pour préparer « FLY BY NIGHT ». NEIL PEART a contribué à l’écriture des textes et a donné quelques directives au niveau du son. Cette fois, RUSH explore de nouveaux horizons, en gardant une base heavy, toujours épicée à la LED ZEP. Disque d’or au Canada, ventes excellentes aux USA, « FLY BY NIGHT » reçoit un bon accueil du public. Leur terre natale leur décerne un Juno Award comme « meilleur nouveau groupe de l’année ». A la sortie du disque, RUSH embarquait pour une tournée de 4 mois aux States où ils jouèrent en guest star de KISS et AEROSMITH. 75 est aussi l’année de leur 1er Canadian Tour en tête d’affiche. 4000 personnes sont venues les soutenir au Toronto’s Massey Hall.

    Le 3ème album « CARESS OF STEEL » (75) se vend très mal. RUSH, pourtant très fier de son travail, traverse un passage à vide. Les concerts n’attirent presque personne, les réactions sont nulles. Découragés, LEE, LIFESON et PEART baissent les bras. Que se passait-ils donc ? Pourquoi le public boudait-il « CARESS OF STEEL » ? Plusieurs théories furent établies.

    1°) Ce disque fut lancé sur le marché peu de mois après le précédent. 2°) Le thème de « THE FOUNTAIN OF LAMNETH » développé sur une face entière, était peut-être trop technique, trop insaisissable pour plaire. Allez donc savoir. Toujours est-il qu’après ce désastreux flop, RUSH s’interrogea gravement sur les suites de sa carrière et opta pour certains changements, afin de repartir du bon pied. NEIL PEART est, en partie, la clé de la nouvelle direction du groupe. Très friand de science fiction, il retranscrit certaines idées futuristes dans les textes des chansons, créant un concept différent, que beaucoup apprécieront à sa juste valeur.

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    2112 (76) marque donc un tournant dans la carrière de RUSH. Cet album les établit solidement chez eux, en Angleterre également, les révèle dans le Nord des Etats Unis et leur apporte l’intérêt du public hard ; au mois de juin, 160 000 lps sont vendus aux States. On leur offre un Award d’or pour « RUSH » et « CARESS OF STELL ».

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    Le 1er double live : « ALL THE WORLD’S STAGE » (automne 76) fut enregistré les 11, 12 et 13 juin au Toronto’s Massey Hall. C’est une excellente représentation de la musique de RUSH entre 74 et 76. Ce live est aussi « la fin du commencement » comme il l’est indiqué au dos de la pochette. A Toronto, il y a tellement de demande de tickets pour leur show, qu’ils sont obligés de rajouter une date ! 15 000 personnes seront présentes à chaque fois.

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    Ainsi donc, après 8 ans, RUSH est parvenu à ses fins et envisage le futur avec sérénité. Après leur tournée Américaine, ALEX, GEDDY et NEIL embarquent pour l’Europe et l’Angleterre où ils jouent ‘sold out’, le 4 juin, au célèbre Hammersmith Odéon à Londres.

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    « A FAREWELL TO KINGS » (sept 77) est enregistré aux Rockfield Studios, dans le comité de Wales (UK). D’une veine plus complexe, cet album marque l’entrée des synthés dans la musique du groupe. En novembre, « 2112 », « ALL THE WORLD’S A STAGE » et « A FAREWELL TO KINGS » sont certifiés disques d’or aux USA. MERCURY décide de rééditer les trois premiers Lps de RUSH sous forme d’une compilation : « ARCHIVES ». Au mois de juin, ils reçoivent un Juno Award comme « Meilleur groupe de l’année » et totalisent désormais six disques d’or et de platine au Canada. La tournée dans le Nord des USA est suivie de quatorze dates en Angleterre (fév. 78) où tout était ‘sold out’ deux mois avant la venue du groupe. Ils n’en revenaient pas nos trois Canadiens ! En fait, le « FAREWELL TO KINGS » tour fut une totale réussite.

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    Dès la fin de l’année 78, « HEMISPHERES » est lancé sur le marché. C’est probablement l’album le plus élaboré de RUSH qui affirme n’avoir jamais passé autant de temps sur un disque. Ils prouvent une fois de plus qu’ils sont passé maîtres en matière de techno rock. NEIL s’est inspiré du livre « POWERS OF MIND » pour écrire « HEMISPHERE ». Il raconte la division de cerveau en deux hémisphères, l’une contrôlée par un certain Dionysis, l’autre par Apollo. Cygnus représente la balance entre les deux. Très intéressant mais bien compliqué pour ceux qui se penchent sur ce thème particulier. RUSH est sur la route pour huit mois. En décembre, « HEMISPHERES » est disque d’or aux States ; le 4 juin 1979, le trio apparaît au Pink Pop Festival, en Hollande où ALEX jouera avec un doigt cassé.

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    Mais ils ont tous besoin de vacances et réintègrent avec joie leur Canada natal qui leur décerne pour la deuxième fois consécutive un Juno Award comme « Meilleur groupe de l’année ». LEE, LIFESON et PEART se réunissent dans une ferme pour nous concocter un nouveau 33 tours. C’est à cette époque qu’ils mettent au point une technique de travail différente. Ils enregistrent des démos, partent sur les routes donner des concerts et reviennent au studio. ALEX dira : « La tension est moins grande ainsi et cela nous permet de changer quelques petits trucs qui n’allaient pas et auxquels nous n’aurions pas prêté attention si nous avions tout fait d’un bloc ».

    « PERMANENT WAVES » (janv. 80) aborde des thèmes beaucoup plus réalistes qu’auparavant. NEIL laisse tomber la science fiction pour plonger dans un contexte plus terre à terre. La musique est plus moderne, plus sophistiquée, plus colorée et l’album arrive n°4 au Billboard, tandis que le single « THE SPIRIT OF RADIO » devient un gros hit.

    De janvier à mai, ils tournent aux Etats-Unis, avant de jouer, en juin 80, cinq soirs ‘sold out’ à l’Hammersmith devant un public conquis. Définitivement statué rock star, RUSH récolte éloges et ovations de tout un chacun, tant pour ses prouesses instrumentales et son niveau de créativité. En juillet, ils enregistrent une chanson avec MAX WEBSTER « BATTLES CAR » qui figure sur le Universal Juvenil album de WEBSTER

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    « MOVING PICTURES » (fév. 81) est d’un aspect plus sombre tant au niveau des paroles que de la musique et requière une écoute très attentive pour en capter toute les subtilités. On leur octroie un Grammy pour l’épique instrumental « YYZ ». Le single « TOM SAWYER » grimpe la pente des Charts. RUSH est l’unique groupe à récolter trois disques de platine en 1981 pour « 2112 », « ALL THE WORLD’S STAGE » et « MOVING PICTURES ».

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    « EXIT…STAGE LEFT » (automne 81) est le deuxième live du trio Canadien. « Nous avons acquis une maturité et un son qui nous démarquent totalement de nos premières performances ‘live’. Nous voulions offrir au public un double album représentatif du new RUSH. Ainsi donc, « EXIT…STAGE LEFT » clôt un chapitre II de la carrière du groupe.

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    Avec « SIGNALS » (82), RUSH explore un nouveau territoire ; celui de la technologie moderne. « Nous voulions créer quelque chose de différent de « MOVING PICTURES ». Lorsqu’on devient populaire, il y a de plus en plus de pression et rester dans le même contexte peut être fatal. Nous avons toujours été un groupe expérimental et si nous continuons à l’être, c’est dans la peur de devenir ennuyeux ». Rythmes reggae / ska prédominent dans « SIGNALS », ainsi que les synthés. Selon NEIL PEART, la musique moderne réside dans l’utilisation de synthés, séquencers d’une part et de rythmes Africains d’autre part. Tenez vous donc à la pointe du modernisme et écoutez « SIGNALS » ! ALEX dira : « Il était temps d’insuffler un sang neuf à notre musique ». Le titre « NEW WORLD MAN » passe régulièrement en radio. Si le trio semble à l’aise dans ce nouveau monde d’expression, le public, lui, est un peu déçu. « SIGNALS » se vend bien et reçoit d’excellentes critiques de la presse. Il est même platine au Canada et aux USA. RUSH analyse la situation et se tend vers le futur. Ils décident de se séparer de leur vieil ami producteur, TERRY « BROON » BROWN après huit ans de collaboration. « Ce n’était pas facile, ni pour lui, ni pour nous, mais nous voulions travailler avec quelqu’un d’autre ; quelqu’un qui nous apporterait quelque chose de neuf ». Toujours ce besoin d’innover.

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    Durant l’été 83, plusieurs producteurs sont présentés au groupe. Discussions sans fin à propos de musique, son, méthode, technique, studios etc…

    Une liste est établie, un producteur parmi tant d’autre est choisi. Le trio commence à réunir le matériel pour le prochain album et monsieur X se désiste, expliquant qu’il n’est pas la personne adéquate pour le travail requis. On  reprend la liste ! Le type contacté accepte puis se rétracte. RUSH commence à désespérer mais çà ne les empêche pas de mettre en place de nouvelles compositions et d’assurer quelques concerts à New York à la mi-septembre. La chasse au producteur se poursuit. On ne compte plus les coups de fil, les télex et télégrammes envoyés aux quatre coins du monde. Et puis, comme rien ne s’arrange, RUSH s’attèle à une partie de la production. Pas mal de retard est pris lorsque le perle rare est trouvée en la personne de PETER HENDERSON. La sympathie s’installe immédiatement et PETER termine la production en collaboration avec ALEX, GEDDY et NEIL.

    Avril 84, « GRACE UNDER PRESSURE » est enfin prêt. L’album tire son titre de la pression sous laquelle il fût réalisé. Aux dires de GEDDY LEE, le groupe était tellement vidé après l’enregistrement qu’il n’était même plus capable de ressentir quoique ce soit de positif à propos de « GRACE UNDER PRESSURE ». « On y met tant d’énergie et d’émotion et tant de détails demanderaient à être rectifiés. Nous nous sentons frustrés de voir que l’album, malgré tous nos efforts, est toujours loin d’être parfaits ». RUSH s’envole pour l’Angleterre, afin de réaliser les vidéos de quatre titres de « GRACE UNDER PRESSURE » sous la férule de DAVID MALLET et TIM POPER

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    Désormais, le trio Canadien ne tourne plus que par courtes périodes échelonnées dans le monde entier. Ceci afin d’être plus souvent chez eux, près des leurs et de diminuer le stress qu’engendrent de longs mois de tournées continues.

    Beaucoup d’eau est passée sous les ponts depuis les débuts du groupe qui, sincèrement, ne pensait pas obtenir pareille côte de popularité.

    GEDDY : « Nous avions tous ce rêve dans la tête : y arriver ; sans réaliser ce que cela signifiait. Nous avons laissé les choses se dérouler tout en essayant de préserver notre sincérité des débuts. Mais quant à savoir ce que nous réserve l’avenir ! »

    RUSH n’escompte pas être encore sur scène à 40 ans. Chacun des musiciens ressent le besoin de se tourner vers d’autres activités, de ne plus se consacrer uniquement au groupe et de restreindre encore plus leurs concerts, car pour eux, la vie sur les routes les prive de certaines choses auxquelles ils aspirent aujourd’hui. Ainsi donc, si pour une majorité de groupes, la scène est l’essence même de leur existence, RUSH tend à s’en détacher pour mener une vie plus terre à terre.

    Le présent pour eux, c’est un douzième album. Quant à une supposée venue à Paris… !

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