• Rush apporte de nouveau le feu cérébral du rock sur la route

    Le magazine Rolling Stone a donné au dernier album de Rush, Snakes & Arrows, trois étoiles, mais avec l'instruction suivante : "Si vous êtes fan de Rush, ajouter 2 étoiles; sinon en enlever 2." Il en a toujours été ainsi pour le trio durable de Toronto.. Pour certains, incluant le Rock establishment, le groupe est coupable de gémissements vocaux, de solos interminables auto-indulgents et des paroles non inspirées de science-fiction. Pour les fans, Geddy Lee, Alex Lifeson et Neil Peart forme un triumvirat de virtuosité musicale et inventive; Rush ne s'autorise pas à suinter le sexe comme d'autres groupes des années 70, mais ont créé plutôt un incendie cérébral du rock. Adam McDowell du Post a parlé avec le bassiste / vocaliste Lee du live Snakes & Arrows, un double album sortie récemment pour démarrer la seconde partie du  Snakes & Arrows tour. Les fans suspicieux d'une interview anti-rush peuvent être tranquille : l'interviewer possède 18 albums de Rush et quelquefois porte un T-shirt "star man" sous ses autres vêtements.

    Q : Snakes & Arrows Live est le 3ème album live  multi-disc que vous avez réalisé en une décennie. Pourquoi autant ?

    Geddy : Nous aimons que nos fans ait un souveneir de chaque tournée, particulièrement en DVD. Je pense que nos fans aiment vraiment avoir une version visuelle de ce que sont chaque tournée. Aussi le CD live est précurseur du futur  DVD, qui je l'espère sera édité rapidement.

    Q : Les effets visuels du tour sont souvent très drôles. J'aime spécialement la rotisserie géante remplie de poulets roties qui décore la scène de Snakes & Arrows. Qu'est-ce que cela signifie?

    Geddy : Tout le monde aime le poulet rôti, n'est-ce pas ? J'aime le poulet.

    Q : Ce sont de vrais poulets ?

    Geddy : Je ne peux en parler. C'est une partie du secret du son de ma basse. Ces rotisseurs me donnent un son plus chaud et plein de goût.

    Q : L'idée reçu au sujet de Rush semble être que c'est ce groupe amour-et-haine que les critiques détestent pour la plupart. Mais j'ai fait quelques recherches et la plupart des interviews pour Snakes & Arrows, et Vapor Trails avant lui, étaient positives. Y a-t-il vraiment eu une époque où les critiques détestaient Rush ?

    Geddy : Je pense que cette réputation est un vieil attelage qui date des jours où nous débutions. Nous n'étions pas très préférés les 10 premières années où nous enregistrions. Le temps a fait son oeuvre; cela a changé.

    Q : Qu'est-ce qui vous a le plus marqué si vous aviez à faire le point sur ce passé ?

    Geddy : Je me souviens que l'on m'appelait, à un moment, "le damné hurlant dans Hades."  J'en ai toujours été affecté. Cela remonte à la fin des années 70. Depuis lors, notre musique a beaucoup évolué et ma voix a également beaucoup changé. Cependant, une fois que quelques choses de mauvais a été dit sur vous, cela vous poursuit pendant un long moment.

    Q : Vous n'avez jamais eu de mal à obtenir la reconnaissance d'être probablement le meilleur bassiste de rock. Vous avez récemment reçu la récompense du magazine Bass Player "de la ligne de basse la plus cool dans une chanson" pour Malignant Narcissism, que je n'ai jamais essayé encore, mais cela semble vraiment dur à jouer. Par égard à tout ceux d'entre nous qui ont dû se bagarrer pour maîtriser, disons, YYZ, j'aimerais savoir si même Geddy Lee a du mal à jouer certaines chansons de Rush.

    Geddy : Yeah, toutes celles qui sont difficiles à interpréter pour les fans le sont également pour moi. Je dois vraiment jouer en m'appliquant ou je le raterai. Tu dois juste t'entraîner beaucoup.

    Q : Quand je vous ai vu au Air Canada Centre à Toronto la dernière fois, j'étais super excité de voir que vous aviez mis sur la liste des titres Natural Science et Entre Nous [tous les 2 du Permanent Waves de 1980]. Qu'est-ce qui vous motive à reprendre des morceaux relativement peu connus de vieux albums ?

    Geddy : C'est vraiment un cadeau pour tous nos fans inconditionnels. Il y a certains classiques que nous savons devoir interpréter, comme Tom Sawyer, mais nous réalisons ces requêtes de morceaux plus enfouis. C'est fun de se remémorer à nouveau ces chansons à chaque tournée. Les gens semblent toujours bien réagir lorsque nous déterrons quelques vieilles pépites.

    Q : Personnellement, je vais en profiter pour demander une interprétation de  Something for Nothing live.

    Geddy :  OK.

    Q : Pensez-vous que les fans se connectent aussi intimement avec les nouvelles chansons qu'ils le faisaient avec ceux des années 70 et 80 ?

    Geddy : Difficile de savoir. Certainement en faisant référence aux premiers rangs que mes pauvres yeux me permettent encore de voir, ils paraissent aussi enthousiastes avec les nouvelles matières qu'avec les vieilles - dans certains cas, plus enthousiastes avec les fans les plus jeunes. J'ai vraiment une grande affection pour Snakes & Arrows et je pense que c'est l'un des meilleurs travaux que nous ayons jamais fait -- avec Power Windows [1985], Moving Pictures [1981] et probablement 2112 [1976]. Ce sont certainement mes quatre albums favoris de Rush.

    Q :  Vous avez dit plusieurs fois que vous ressentiez qu'il y avait une grande chanson en vous que vous n'aviez pas encore écrite. Quand saurez-vous que vous allez la créer ?

    Geddy : Je ne sais pas si l'on peut le savoir. Peut-être que c'est juste un voeu imbécile. Peut-être que vous ne savez jamais vraiment quand vous allez faire la meilleure; jamais vraiment savoir quand vous allez atteindre le sommet. Je crois juste encore qu'il y a une grande musique quelque part que je peux canaliser de quelque manière dans une chanson de Rush.

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