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Par ledzeplein le 16 Juin 2008 à 23:53
"Red Barchetta" , 2ème titre de l'album "Moving Pictures" décrit un monde sombre dans lequel les sports automobiles modernes sont interdits par la "Loi Moteur". L'oncle du narrateur a conservé l'un de ces véhicules illicites ( la Barque rouge, ou MGB Roadster) dans une condition parfaite, caché dans sa ferme.
Lors de l'une de ses sorties hebdomadaires, le narrateur rencontre deux énormes voitures sur coussin d'air. La Barchetta et les 2 véhicules font alors la course jusqu'à ce que le narrateur les sème en s'engageant sur un pont à passage alterné trop étroit pour les géants. La chanson se termine avec le retour du narrateur à la ferme, "pour rêver avec son oncle au coin du feu".
La chanson est tiré de la nouvelle "Une belle sortie matinale" écrite par Richard Foster et publiée en Novembre 1973 dans le magazine "Route et Piste". L'histoire décrit un futur dans lequel des lois renforçant de plus en plus la sécurité ont forcé les voitures à devenir de massives "Véhicules de sécurité modernes" (MSV en Anglais), capable de supporter un impact à 80 km / heure sans que le conducteur puisse se blesser. De ce fait, les conducteurs de MSV sont devenus moins prudents et plus aggressifs en heurtant les petites voitures anciennes, si bien que l'éperonnage intentionnel est devenu un sport habituel chez eux.
Le parolier de Rush, Neil Peart a fait plusieurs tentatives pour joindre Foster pendant la réalisation de l'album, mais le magazine "Road and Track" n'avait pas réactualisé son adresse si bien que Rush a dû se contenter d'inscrire "Inspiré de" dans le texte accompagnant l'histoire. En juillet 2007, Foster et Peart ont finalement pris contact l'un avec l'autre.
Dans la version originale de l'album, Geddy Lee prononce mal "Barchetta" -- la prononciation correcte sonne comme "Barketta" mais Lee le prononce comme le "ch" de "cheese", ce qui n'est pas la prononciation correcte en italien.
Version originale
My uncle has a country place
That no one knows about.
He says it used to be a farm,
Before the Motor Law.
And on Sundays I elude the Eyes,
And hop the Turbine Freight
To far outside the Wire,
Where my white-haired uncle waits.
Jump to the ground
As the Turbo slows to cross the Borderline.
Run like the wind,
As excitement shivers up and down my spine.
Down in his barn,
My uncle preserved for me an old machine,
For fifty-odd years.
To keep it as new has been his dearest dream.
I strip away the old debris
That hides a shining car.
A brilliant red Barchetta
From a better, vanished time.
I fire up the willing engine,
Responding with a roar.
Tires spitting gravel,
I commit my weekly crime...
Wind-
In my hair-
Shifting and drifting-
Mechanical music-
Adrenalin surge...
Well-weathered leather,
Hot metal and oil,
The scented country air.
Sunlight on chrome,
The blur of the landscape,
Every nerve aware.
Suddenly ahead of me,
Across the mountainside,
A gleaming alloy air-car
Shoots towards me, two lanes wide.
I spin around with shrieking tires,
To run the deadly race,
Go screaming through the valley
As another joins the chase.
Drive like the wind,
Straining the limits of machine and man.
Laughing out loud
With fear and hope, I've got a desperate plan.
At the one-lane bridge
I leave the giants stranded at the riverside.
Race back to the farm, to dream with my uncle at the fireside.Traduction par Ledzeplein
Mon oncle a un endroit à la campagne
Que personne ne connait.
Il dit que c'était une ferme,
Avant la Loi Moteur.
Et les dimanches je me soustrais aux Yeux,
Et attrape le Transport à Turbine
Loin à l'extérieur du Grillage,
Où mon oncle aux cheveux blancs attend.
Sautant sur le sol
Alors que le Turbo ralentit pour traverser la Frontière.
Courant comme le vent,
Un frisson d'exitation me parcourant l'échine.
Au fond de sa grange,
Mon oncle m'a préservé une vieille machine,
Depuis 50 ans.
La garder comme neuve a été son rêve le plus cher.
Je dégage les vieux débris
Qui cache la voiture étincelante.
Une rutilante Barchetta rouge
D'une époque meilleure et disparue.
Je démarre volontier le moteur,
Me répondant par un rugissement.
Les pneus crachant le gravier,
Je commet mon crime hebdomadaire...
Le vent-
Dans mes cheveux-
Changeant et dérivant-
Musique mécanique-
Vague d'Adrénaline...
Le cuir bien préservé,
Le métal chaud et l'huile,
L'air de la campagne parfumé.
Les rayons du soleil sur le chrome,
La forme vague du paysage,
Tous les sens en éveil.
Soudain en face de moi,
A travers le versant de la montagne,
Une brillante voiture à coussin d'air
Fonce dans ma direction, large de deux voies.
Je tourne les pneus crissants,
Pour échapper à la course mortelle,
Parcourant la vallée dans un hurlement
Un autre se joint à la chasse.
Rapide comme le vent,
Poussant l'homme et la machine dans ses limites.
Riant tout haut
De crainte et d'espoir, dans un plan désespéré.
Au pont à une voie
Je laisse les géants en plan au bord de la rivière.
De retour à la ferme, pour rêver avec mon oncle au coin du feu.Le groupe
Le son du vinyl
Titre accompagné d'un montage photos de R2Chargers (avec Super Bee de 1969)
Version live de 1981 sur Exit Stage Left
Live sur la tournée R30
Le coin des fans
Section basse
Par Jugoalan sur Ibanez
Par Blah114a sur Fender Jazz bass
Par Wnils sur Geddy Lee Fender Jazz Bass
Par Vineyardedge (très fun)
Par Basspops
Par Jamzales
Section Batterie
Par Astrotama
Par Martin Periard
Par Kuzinrob sur Tama Rockstar
Par Pauliewanna version mains...
et version pieds...
Section Guitare
Par Seveertrebor sur Epiphone
Par Footcandy sur PRS Hollowbody II
Par Docca3
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