• The Camera Eye est une chanson épique de l'album de 1981, Moving Pictures. La chanson, qui dure à peu près 11 mn, est l'une des plus longues de Rush, après The Fountain of Lamneth, The Necromancer, 2112, Cygnus X-1, et Xanadu. Elle a été la dernière à dépasser les 10 mn si l'on ne compte pas Fear qui a été réalisé en continu jusqu'à l'album Vapor Trails, et qui dure plus de 20 minutes en cumul. Elle commence par 3 mn d'instrumental. On peut entendre au bout de 2:16, la séquence d'ouverture d'YYZ (le code en morse pour les lettres "YYZ" sur crotales, instruments de percussion). On peut y entendre beaucoup de synthétiseurs comme dans la plupart des musiques de Rush de cette époque. A 8:53, on entend deux londonniens - l'un disant d'une voix raffinée "Hello" suivi par un "Mornin' guv'" populaire de la classe ouvrière.

    The Camera Eye est la chanson la plus réclamée par les fans lors des performances Live partout dans le monde : bien sûr jouée lors des  tournées anciennes comme Moving Pictures tour, the Exit... Stage Left tour, the Signals Warm-Up tour, et the Signals tour, les tournées suivantes n'ont jamais répondu à cette requête. Elle a été interprété pour la dernière fois le 25 mai 1983 à Edimbourg au Royal Highland Exhibition Centre à la fin du Signals Tour.

    Version originale

    I
    Grim-faced and forbidding,
    Their faces closed tight,
    An angular mass of New Yorkers
    Pacing in rhythm,
    Race the oncoming night,
    They chase through the streets of Manhattan.
    Head-first humanity,
    Pause at a light,
    Then flow through the streets of the city.

    They seem oblivious
    To a soft spring rain,
    Like an English rain
    So light, yet endless
    From a leaden sky.

    The buildings are lost
    In their limitless rise.
    My feet catch the pulse
    And the purposeful stride.

    I feel the sense of possibilities,
    I feel the wrench of hard realities.
    The focus is sharp in the city.

    II
    Wide-angle watcher
    On life's ancient tales,
    Steeped in the history of London.

    Green and grey washes
    In a wispy white veil
    Mist in the streets of Westminster.
    Wistful and weathered,
    The pride still prevails,
    Alive in the streets of the city.

    Are they oblivious
    To this quality?
    A quality
    Of light unique to
    Every city's streets.

    Pavements may teem
    With intense energy,
    But the city is calm
    In this violent sea.

    Traduction par Ledzeplein

    I
    Sinistres et sévères,
    Leurs visages sont fermés hermétiquement,
    Une masse osseuse de New Yorkers
    Marchant en rythme,
    Faisant la course avec la nuit tombante, 
    Ils filent à travers les rues de Manhattan.
    Tête de l'humanité,
    S'arrêtent au feu,
    Puis se jettent dans les rues de la ville.

    Ils paraissent ne pas se soucier
    D'une douce pluie de printemps,
    Comme une pluie Anglaise
    Si fine, encore sans fin
    D'un ciel de plomb.

    Les buildings sont perdus
    Dans leur ascension sans limite.
    Mes pieds prennent la cadence
    Et la foulée pleine de détermination. 

    Je ressent le sentiment des possibilités,
    Je ressent le déchirement de dures réalités.
    La concentration est aiguisée en ville.

    II
    Observateur grand-angle,
    Des contes anciens de la vie,
    Imprégné de l'histoire de Londres.

    Lavages verts et gris
    Dans un mince voile blanc
    Brume dans les rues de Westminster.
    Nostalgique et effrité par les intempéries,
    La fierté pévaut toujours,
    Survivant dans les rues de la ville.

    Sont-ils conscients 
    De cette qualité? 
    Une qualité 
    De lumière unique à
    Chaque rue de la ville.

    Les trottoirs peuvent fourmiller
    Avec une énergie intense,
    Mais la ville est calme
    Dans cette mer démontée.

    Le groupe

     

    Version live le 03-01-81 International Amphitheater, Chicago, IL 
    mixé sur le "Exit Stage Left" DVD.

    Le coin des fans

    Montage Vidéo réalisée par  bigwallypants (vues de New-York et Londres)

     

    Grand prix F1 de Monaco 2007 sur la musique de Rush par wAsh38

     

    Section Guitare

    Par Docca3

     

    Par Anubis XII (avec synthé et basse)

     

    Par Snowdoguk

     

    Section Batterie

    Par Pauliewanna

     

    Par Astrotama

     

    Section Basse

    Par Basspops


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  • Le DVD live sortira le 25 Novembre en version standard et disque Blu-ray.

    Il a été filmé avec 21 caméras haute définition en 16/9 format écran large, lors des deux concerts Hollandais d'Octobre 2007 au  Ahoy Rotterdam Arena du tour le plus long du trio Canadien.

    En plus de la qualité du packaging de ce futur collector et le choix du son surround en dolby digital 5.1 pour une expérience audio exceptionnelle, le DVD a été mixé par le collaborateur habituel Richard Chycki (Aerosmith, Mick Jagger). La durée totale est de 221 minutes.

    Ce DVD va offrir aux fans un rare gros plan sur ce qui a apporté la renommée au groupe. Les caméras suivent le bassiste et vocaliste Geddy Lee, le guitariste Alex Lifeson et le batteur Neil Peart, capturant non seulement leur jeu, note après note, mais également l'intimité qu'ils partagent sur scène. La liste de morceaux interprétés incluent de nombreux titres de Snakes & Arrows comme des standards “Tom Sawyer” et “Freewill” ainsi qu'une reprise explosive de "Between the Wheels

    Snakes & Arrows a fait une rentrée en fanfare au top 200 du Billboard lors de sa sortie en mai 2007, en arrivant directement en 3ème place, offrant la plus grande percée dans les charts depuis 93. L'album a fait également n° 3 au Canada, n° 13 en Grande-Bretagne (meilleur résultat du groupe dans ce pays depuis 16 ans), est rentré pour la 1ère fois au top 10 en Suède et Finlande, au top 20 en Norvège, Hollande et Japon.

    Liste des morceaux

    1. Limelight
    2. Digital Man
    3. Entre Nous
    4. Mission
    5. Freewill
    6. The Main Monkey Business
    7. The Larger Bowl
    8. Secret Touch
    9. Circumstances
    10. Between the Wheels
    11. Dreamline

    Extras:

    1. What’s Thats Smell (DVD Content)
    2. 2007 Tour Outtakes
    3. What’s That Smell Outtakes
    4. FarCry (Alternate cut featuring rear screen footage)
    5. The Way the Wind Blows (Alternate cut featuring rear screen footage)
    6. Red Sector A from the R30 Tour

    Disc 2:

    1. FarCry
    2. Workin’ Them Angels
    3. Armour and Sword
    4. Spindrift
    5. The Way the Wind Blows
    6. Subdivisions
    7. Natural Science
    8. Witch Hunt
    9. Malignant Narcissism - De Slagwerker
    10. Hope
    11. Distant Early Warning
    12. The Spirit of Radio
    13. Tom Sawyer<

    Rappel :

  • One Little Victory
  • A Passage to Bangkok
  • YYZ
  • Disc 3:

    Oh, Atlanta - The Authorized Bootlegs

    1. Ghost of a Chance
    2. Red Barchetta
    3. The Trees
    4. 2112/The Temples of Syrinx

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  • Limelight

    Ecrite par le parolier du groupe Neil Peart, "Limelight" exprime la gêne de Peart face au succès de Rush et le fait d'être sous les feux de la rampe. "Limelight" emploie également quelques phrases  Shakespeariennes.

    Le chanteur Geddy Lee décrit quelle était l'intention de Limelight dans une interview de 1988 :

    "Limelight était probablement plus la chanson de Neil que n'importe quelle autre de l'album par rapport à ses sentiments d'être dans la lumière des projecteurs et sa difficulté d'être face à l'arrivée brutale de la célébrité, les chasseurs d'autographe, un manque de vie privée et la forte pression de l'époque.... il a vécu un moment difficile pour assumer tout cela.

    Je veux dire que nous étions tous dans ce cas, mais je pense qu'il avait de nous trois le plus de difficulté à l'intégrer; je pense qu'il est sensible à plus de choses qu'Alex et moi, et qu'il est difficile de s'arranger avec ces violations de son espace personnel et son désir d'être seul. Pour une personne qui a besoin de solitude, le fait d'avoir constamment quelqu'un qui vous relance pour vous demander un autographe est une incursion majeure dans votre petit monde. 

    Je pense dans un sens que nous ne nous sommes pas adaptés dans le fait que nous avons choisi cette profession qui a un côté publicitaire extrême et cette sorte de monde auto-promotionnel avec lequel nous avons choisi de vivre mais nous ne nous sentons pas vraiment à l'aise dans ce rôle".  ("Moving Pictures". In the Studio with Redbeard. 1988).

     

    Dans une interview de 2007, Alex Lifeson donne son point de vue sur Limelight.

    "C'est amusant : après toutes ces années, le solo de "Limelight" est mon favori sur scène. Il y a quelque chose de triste et de solitaire en lui; il a sa vie et le monde qui lui est propre. Et je pense, à son propre égard, qu'il reflète la nature des paroles de la chanson - se sentir isolé au milieu du chaos et de l'adulation".  (Joe Bosso - July 2007 - "Vital Signs". Guitar World)

    Paroles en VO

    Living on a lighted stage
    Approaches the unreal
    For those who think and feel
    In touch with some reality
    Beyond the gilded cage.

    Cast in this unlikely role,
    Ill-equipped to act,
    With insufficient tact,
    One must put up barriers
    To keep oneself intact.

    Living in the Limelight,
    The universal dream
    For those who wish to seem.
    Those who wish to be
    Must put aside the alienation,
    Get on with the fascination,
    The real relation,
    The underlying theme.

    Living in a fisheye lens,
    Caught in the camera eye.
    I have no heart to lie,
    I can't pretend a stranger
    Is a long-awaited friend.

    All the world's indeed a stage,
    And we are merely players,
    Performers and portrayers,
    Each another's audience
    Outside the gilded cage.

    Traduction par Ledzeplein

    Vivre sur une scène éclairée
    Est proche de l'iréel
    Pour ceux qui pensent et se sentent
    En contact avec une certaine réalité
    Derrière la cage dorée.

    Partageant ce rôle improbable,
    Mal équipé pour agir,
    Avec un tact insuffisant,
    Il faut ériger des barrières
    Pour se préserver soi-même.

    Vivre dans les feux des projecteurs,
    Le rêve universel
    pour ceux qui désirent paraître.
    Ceux qui désirent être
    Doivent mettre de côté l'aliénation,
    S'entendre avec la fascination,
    La relation réelle,
    Le thème sous-jacent.

    Vivre dans l'objectif,
    Attrapé par l'oeil de la caméra.
    Je n'ai pas le coeur à mentir,
    Je ne peux dire qu'un étranger
    Est un ami lontemps attendu.

    Le monde entier est une scène,
    et nous sommes seulement des acteurs,
    Interprètes et représentants, 
    Spectateur de chacun des autres
    Hors de la cage dorée.

     

    Le groupe

    clip en registré au "Studio" (Québec) en 81

     

    Toronto Rocks - 23 juillet 2003 - 450 000 personnes !

     

    Le coin des fans

    Section batterie

    Par Whobludaphot

     

    Section basse

    Par Slusarz007 sur Fender Jazz bass

     

    Par Greenie007 sur SLB Aria Pro II

     

    Par Ryanholmesmusic

     

    Par Availablelight sur Wal Bass

     

    Par Basspops

     


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  • Rush sur une compil pour le tibet

    La fondation "The Art of Peace" a annoncé le 9 juillet dernier qu'une douzaine d'artistes majeures ( incluant Sting, Dave Matthews, Suzanne Vega, Rush, Ben Harper, Moby, Alanis Morissette... allaient se réunir sur un album intitulé Songs for Tibet - The Art of Peace. Le projet est l'expression de paix des artistes et vient supporter le Tibet et le Dalai Lama. L'album présentera des morceaux acoustiques enregistrés par ces artistes, célébrations de partage humanitaire et de recherche commune du bonheur. L'album sortira le 5 août, 3 jours avnt l'ouverture des jeux d'été.

    La chanson de Rush sera "Resist" 


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  • Red Barchetta

    "Red Barchetta" , 2ème titre de l'album "Moving Pictures" décrit un monde sombre dans lequel les sports automobiles modernes sont interdits par la "Loi Moteur". L'oncle du narrateur a conservé l'un de ces véhicules illicites ( la Barque rouge, ou MGB Roadster) dans une condition parfaite, caché dans sa ferme.

    Lors de l'une de ses sorties hebdomadaires, le narrateur rencontre deux énormes voitures sur coussin d'air. La Barchetta et les 2 véhicules font alors la course jusqu'à ce que le narrateur les sème en s'engageant sur un pont à passage alterné trop étroit pour les géants. La chanson se termine avec le retour du narrateur à la ferme, "pour rêver avec son oncle au coin du feu".

    La chanson est tiré de la nouvelle "Une belle sortie matinale" écrite par Richard Foster et publiée en Novembre 1973 dans le magazine "Route et Piste". L'histoire décrit un futur dans lequel des lois renforçant de plus en plus la sécurité ont forcé les voitures à devenir de massives "Véhicules de sécurité modernes" (MSV en Anglais), capable de supporter un impact à 80 km / heure sans que le conducteur puisse se blesser. De ce fait, les conducteurs de MSV sont devenus moins prudents et plus aggressifs en heurtant les petites voitures anciennes, si bien que l'éperonnage intentionnel est devenu un sport habituel chez eux.

    Le parolier de Rush, Neil Peart a fait plusieurs tentatives pour joindre Foster pendant la réalisation de l'album, mais le magazine "Road and Track" n'avait pas  réactualisé son adresse si bien que Rush a dû se contenter d'inscrire "Inspiré de" dans le texte accompagnant l'histoire. En juillet 2007, Foster et Peart ont finalement pris contact l'un avec l'autre.

    Dans la version originale de l'album, Geddy Lee prononce mal "Barchetta" -- la prononciation correcte sonne comme "Barketta" mais Lee le prononce comme le "ch" de "cheese", ce qui n'est pas la prononciation correcte en italien.

     

    Version originale

    My uncle has a country place
    That no one knows about.
    He says it used to be a farm,
    Before the Motor Law.
    And on Sundays I elude the Eyes,
    And hop the Turbine Freight
    To far outside the Wire,
    Where my white-haired uncle waits.

    Jump to the ground
    As the Turbo slows to cross the Borderline.
    Run like the wind,
    As excitement shivers up and down my spine.
    Down in his barn,
    My uncle preserved for me an old machine,
    For fifty-odd years.
    To keep it as new has been his dearest dream.

    I strip away the old debris
    That hides a shining car.
    A brilliant red Barchetta
    From a better, vanished time.
    I fire up the willing engine,
    Responding with a roar.
    Tires spitting gravel,
    I commit my weekly crime...

    Wind-
    In my hair-
    Shifting and drifting-
    Mechanical music-
    Adrenalin surge...

    Well-weathered leather,
    Hot metal and oil,
    The scented country air.
    Sunlight on chrome,
    The blur of the landscape,
    Every nerve aware.

    Suddenly ahead of me,
    Across the mountainside,
    A gleaming alloy air-car
    Shoots towards me, two lanes wide.
    I spin around with shrieking tires,
    To run the deadly race,
    Go screaming through the valley
    As another joins the chase.

    Drive like the wind,
    Straining the limits of machine and man.
    Laughing out loud
    With fear and hope, I've got a desperate plan.
    At the one-lane bridge
    I leave the giants stranded at the riverside.
    Race back to the farm, to dream with my uncle at the fireside.

     

    Traduction par Ledzeplein

    Mon oncle a un endroit à la campagne
    Que personne ne connait.
    Il dit que c'était une ferme,
    Avant la Loi Moteur.
    Et les dimanches je me soustrais aux Yeux,
    Et attrape le Transport à Turbine
    Loin à l'extérieur du Grillage,
    Où mon oncle aux cheveux blancs attend.

    Sautant sur le sol
    Alors que le Turbo ralentit pour traverser la Frontière.
    Courant comme le vent,
    Un frisson d'exitation me parcourant l'échine.
    Au fond de sa grange,
    Mon oncle m'a préservé une vieille machine,
    Depuis 50 ans.
    La garder comme neuve a été son rêve le plus cher.

    Je dégage les vieux débris
    Qui cache la voiture étincelante.
    Une rutilante Barchetta rouge
    D'une époque meilleure et disparue.
    Je démarre volontier le moteur,
    Me répondant par un rugissement.
    Les pneus crachant le gravier,
    Je commet mon crime hebdomadaire...

    Le vent-
    Dans mes cheveux-
    Changeant et dérivant-
    Musique mécanique-
    Vague d'Adrénaline...

    Le cuir bien préservé,
    Le métal chaud et l'huile,
    L'air de la campagne parfumé.
    Les rayons du soleil sur le chrome,
    La forme vague du paysage,
    Tous les sens en éveil.

    Soudain en face de moi, 
    A travers le versant de la montagne,
    Une brillante voiture à coussin d'air
    Fonce dans ma direction, large de deux voies.
    Je tourne les pneus crissants,
    Pour échapper à la course mortelle,
    Parcourant la vallée dans un hurlement
    Un autre se joint à la chasse.

    Rapide comme le vent,
    Poussant l'homme et la machine dans ses limites.
    Riant tout haut
    De crainte et d'espoir, dans un plan désespéré.
    Au pont à une voie
    Je laisse les géants en plan au bord de la rivière.
    De retour à la ferme, pour rêver avec mon oncle au coin du feu.

     

    Le groupe

    Le son du vinyl

     

     

     

    Titre accompagné d'un montage photos de R2Chargers (avec Super Bee de 1969)

     

    Version live de 1981 sur Exit Stage Left

     

    Live sur la tournée R30


     

    Le coin des fans

    Section basse

    Par Jugoalan sur Ibanez

     

    Par Blah114a sur Fender Jazz bass

     

    Par Wnils sur Geddy Lee Fender Jazz Bass

     

    Par Vineyardedge (très fun)

     

    Par Basspops

     

    Par Jamzales

     

    Section Batterie

    Par Astrotama

     

    Par Martin Periard

     

    Par Kuzinrob sur Tama Rockstar

     

    Par Pauliewanna version mains...

     

    et version pieds...

     

     

    Section Guitare

    Par Seveertrebor sur Epiphone

     

    Par Footcandy sur PRS Hollowbody II

     

    Par Docca3

     

     


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